Mon adolescence, "mes" choix ?

Adolescence, mon amour  
Tout n'est pas si clair...


Pensées et interrogations d'enfant... 
...à 15 ans leur présence reste en moi et fait pression de temps à autre : notamment lorsqu'elles se confrontent aux injustices qui font rage concernant le racisme par exemple dans les années 80, alors j'ex-prime ! Merci à ces "Touche pas à mon pote" de l'époque, ces plateformes d'expression des colères (manifs) face à l'incohérence bien sûr déjà réelle du monde.


Puis, il y a les études, parce qu'il faut bien "se faire une bonne situation" ! Le choix d'abord...si possible un choix qui vienne de l'intérieur extérieur ("Est ce que tu peux s'il te plait écouter ce que te dit le monsieur !! Lui, il sait !")...Bac scientifique avec mention à la "sueur de mon front"(j'apprends à connaitre les joies du redoublement, première belle leçon d'humilité comme pour vite me souvenir de cet essentiel), puis une année de sciences économiques à la fac...bizarre période que celle qui me transporte d'une idée à une autre sans motivation vraiment...je n'écoute rien du tout de moi...Mes références sont extérieures.

Pourtant "ce qui pousse en moi", c'est bien sûr d'étudier quelque chose qui puisse me faire comprendre ce que je ressens depuis l'enfance et que (je le sais) j'ai éteint...je suis très intéressée par la psychologie mais elle est victime d'un tel "jugement"négatif (nous sommes loin des matières nobles que prône la société bien pensante dans laquelle je vis !) que je m'en éloigne dans un premier temps.

Et puis, un déclic...
C'est lorsqu'en avril de cette année de sciences économiques, m'ennuyant en cours de micro ou macro economie je ne sais plus trop, j'entends le prof de travaux pratiques qui déclare en l'écrivant : "Comme tout le monde réagit selon la courbe  y=ax+b..."...???!!!
Je ne peux pas continuer à étudier une discipline qui part de ce principe là (entre autres !), je sais que c'est faux, que je dois vite m'éloigner de ce genre de propos et même qu'il serait sage pour la civilisation dans laquelle nous vivons de revisiter ses modes de pensée !!!

J'arrête alors la science éco, je travaille 5 mois avant de m'inscrire en première année de psychologie à l'Université de Caen.

J'ai envie de préciser que de ce jour, de nombreux signes ont commencé à affluer vers ma conscience, comme pour me montrer (et c'est tellement ça !) me disais je à l'époque, que j'ai fait le BON CHOIX 
Pour exemple, ce poste de surveillante (maitresse d'internat) qui me fut attribué dés ma première année de psychologie et qui me permis de mener moi même ces études jusqu'au bout en toute indépendance...
Mes études de psychologie, ainsi que mon poste de  "pionne" m'ont permis d'accéder au titre de psychologue en 1995. "Psychologue du travail" car au moment de choisir les différentes optiques proposées et même si j'avais comme motivation première d'"aider mon prochain" , je n'ai pas eu envie d'approfondir la "psychanalyse". Or, à l'époque, c'était la discipline thérapeutique exclusive des études en psychologie "clinique". Je cherchais des cours de psychologie positive, de psychologie de la motivation de psychologie du bonheur, mais ils n'existaient pas (encore !). Je choisis donc délibérément la psychologie du travail, déjà bien consciente de l'aspect central et très "social" de cette plateforme du vivre ensemble où tant d' enjeux se retrouvent.
Bien consciente également (ou interrogative) de l'aspect "pathogène" du système car il me semble déjà comprendre et voir le décalage entre l'expression "jouée" dans le cadre professionnel notamment et la vérité des gens.



C'est donc, bien décidée à creuser les autres voies d'accès au bien être par la psychologie que je m'engage dans cette voie... "Il doit bien exister d'autres voies pour aller bien que celle qui consiste à  passer des années dans un cabinet à ressasser les choses négatives???"

Cette remarque est présente et récurrente dans ma conscience à l'époque et je l'exprime d'ailleurs pour qui veut l'entendre, la voir, pour qui pourrait y apporter une réponse. 

Voilà, cette première partie pour vous montrer que "ce pour quoi nous sommes là" peut dans un premier temps trouver à s'exprimer dans les rouages de la matrice, et du système en place...mais il y a des limites et l'écoute de sa "petite voix intérieure" (avant les autres) est essentielle.

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